• Avant tout, réussir à gérer simultanément études et travail favorise le développement personnel. En effet, les étudiants occupant un emploi durant la période scolaire sont beaucoup plus responsables. En raison d’un horaire plus serré que la moyenne des gens de leur âge, ceux-ci doivent vite apprendre à gérer efficacement leurs horaires. Selon un sondage mené dans plusieurs institutions secondaires du Québec, 87% des jeunes qui occupent un emploi tiennent à jour un agenda dans lequel ils notent travaux, cours, horaires et heures de travail. De plus, concilier ces deux aspects au sein d’une même vie permet une meilleure connaissance de ses valeurs, de ses goûts, bref une meilleure confiance en soi. Comme Mme Bérubé, psychologue en chef de la Fédération Psychologique du Québec (F.P.Q) le mentionne : <<Parmi  les jeunes ayant recours à mes services, seule le quart occupent un emploi. Lorsque je questionne les autres sur leurs activités en dehors des heures de classes, ceux-ci répondent qu’ils n’ont d’autre occupations que rencontrer des amis…. >> En somme, pratiquer école et travail de biais permet le développement des jeunes, voir leur autonomie.

     

    Ensuite, l’embauche d’employés étudiants engendre plusieurs impacts bénéfiques en ce qui a trait à leur situation économique. Ainsi, la rémunération, bien que parfois minime, permet à l’adolescent en question d’amasser de l’argent et par conséquent  de subvenir  à ses dépenses personnelles. De surcroit, conformément à Statistique Canada, 73% des parents d’enfants ayant un emploi s’accordent sur le fait que les demandes d’argent faites par leur juvénile ont grandement diminuées depuis l’embauche de celui-ci. Par ailleurs, en travaillant, les étudiants prennent conscience de la valeur monétaire. Ils y réfléchissent à deux fois  avant de dépenser aveuglement. D’autant plus qu’il leur aura fallu de nombreuse heures de travail pour récolter cet argent. Quoi qu’il en soit, travailler tout en étudiant présente de nombreux avantages pour l’écolier au niveau financier.


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  • Lundi 19 Mars 2012

    Mesdames et messieurs,

    Lundi dernier, les étudiants du collégial étaient conviés à un vote. Ceux-ci devaient en fait  s’exprimer sur leur désir ou non de poursuivre la grève qui a cours depuis quelques semaines. C’est plus précisément suite à l’annonce par le gouvernement d’une hausse des frais de scolarité que cette indignation générale a débuté. Pour ma part, j’appuis entièrement  les jeunes grévistes. Une augmentation des coûts liés à l’éducation est inacceptable. Dans notre société, où l’éducation est un droit et non un privilège, une telle hausse n’aurait que des impacts négatifs. En effet, cela limiterait les possibilités professionnelles des étudiants n’ayant pas les revenus nécessaires pour couvrir ces frais. En outre, cette augmentation engendrerait une plus forte demande de prêts et bourses. Enfin, cette mesure réduirait le nombre de travailleurs diplômés œuvrant sur le marché du travail.


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  • Développement durable, produits verts, pensée verte et biodégradable. Voilà des termes qui font de plus en plus les machettes. La sauvegarde de l’environnement, vous en conviendrez,  est désormais partie intégrante de nos vies. Cependant, quelques individus semblent oublier que l’environnement ne constitue pas l’unique branche d’une société. Prôner l’environnement plutôt que l’économie conduit parfois à la confusion.

     

    Combien de fois avons-nous entendu de fervents défenseurs de la nature réclamer des subventions pour la création de parcs ou d’<< espaces verts>>? À maintes reprises me répondrez-vous. Les écologistes demandent à ce que les gens prennent conscience de l’importance de leur point de vue, en plus d’accuser les gouvernements de favoriser le développement économique plutôt que celui de l’environnement. Or, semble-t-il que la création et l’aménagement de sentiers pédestres dans de beaux parcs naturels ne se fait pas gratuitement. Les gouvernements doivent posséder les fonds pour financer de tels projets. Un exemple estrien assez marquant est le cas du Mont Orford.  La municipalité désire développer un emplacement urbain dans le secteur. Celui-ci engendrerait des revenus plus qu’astronomiques. Évidemment, c’est inévitable, les écologistes s’indignent. <<Scandale! Cet espace doit être conservé. >> Quelques temps plus tard, ces mêmes individus ont l’idée d’aménager cet espace pour favoriser le plein air. À qui vont-ils réclamer des subventions selon vous ? Au gouvernement.  Il y a, voyez vous, une  grande ambigüité dans le mouvement écologiste d’aujourd’hui. S’indigner devant les sources de revenus des gouvernements et leur demander de l’aide financière pour concrétiser leurs projets.

     

    Ainsi, la promotion de la sauvegarde de l’environnement est un but noble. Seulement, certains doivent relâcher leur bout de corde si l’on veut voir la situation évoluer. Environnement et développement économique pourront-ils un jour parfaitement coexister ?

                                                                                                Louis-Philippe Cloutier


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